Par Sylvaine Luckx le 31/08/2011

Logiciels de comportements : les outils du marketing
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de
définir les concepts. Dans ce dossier, nous allons parler
de surveillance comportementale et de GRC.
La surveillance comportementale consiste à observer le
comportement des personnes pour une finalité précise :
des objectifs marketing par exemple (comportement du
consommateur) ou une recherche de comportement à
risque (surexposition sur des marchés pour des traders,
vol d’informations dans les entreprises). Pour Arismore,
par exemple, le marketing utilise des outils de datamining
pour catégoriser des comportements en construisant des
groupes, plus ou moins nombreux, de comportements «
similaires », et du profiling. Il n’établit pas de jugement
sur ces différents modèles de comportements, mais des
groupes majoritaires peuvent se dégager.
Il s’agit de vendre ces informations à des annonceurs
ou de les utiliser directement si on est soi-même un annonceur
pour améliorer les services / produits. Les informations
comportementales du client sont des données
personnelles (si on sait les relier à un identifiant). Leur
stockage et finalité devraient être déclarés à la Cnil. S’il
s’agit d’identifier des comportements à risque, la démarche
consiste à détecter l’apparition d’un comportement
jugé à risques. Il faut ensuite mettre en oeuvre les moyens
de traiter le problème (sensibilisation, formation,...).
A titre d’exemple, les organismes de formation de
pilotes identifient différents types de « comportements
à risques » :
- Anti-autoritaire.
- Impulsivité (action à tout prix).
- Invulnérabilité (rien ne peut m’arriver).
- Macho (moi, je peux).
- Résignation (à quoi bon ?).
Pour garantir la non-usurpation d’identité, on utilise
la surveillance biométrique mais elle devient comportementale
quand elle traite la voix, la vitesse de
frappe au clavier ou l’heure/endroit de connexion par
rapport au contexte habituel de connexion.
RSA, de son côté, ne parle pas de surveillance comportementale
mais de GRC. Il n’existe pas de surveillance
comportementale, il n’existe que des comportements à
risque de la part des salariés. Cette approche, qui nous
a été livrée dans la réponse au questionnaire, est sans
nul doute trop succincte par rapport au sujet qui nous
occupe.
La GRC (Governance, Risk & Compliance) est un terme
qui décrit :
- Comment une entreprise définit les objectifs, les politiques
et les procédures par lesquels elle est gouvernée.
- Comment elle exploite les nouvelles opportunités en
évitant ou limitant les effets négatifs.
- Comment elle démontre son adhésion aux lois, réglementations,
politiques, obligations contractuelles et
standards de son industrie.

Une plateforme de GRC comme RSA Archer eGRC permet de mettre en oeuvre une approche globale de gestion
du risque et de la conformité à travers toutes les branches
fonctionnelles (informatique, finance, juridique,
opérations..). Elle sert de socle commun et unifie les
politiques, les contrôles, les risques, les évaluations et
les écarts, entre les divers départements. L’entreprise
sort ainsi de la confusion inhérente à la multitude de
tableaux Excel (encore souvent utilisés pour la gestion
du risque) pour passer à un programme coordonné, rationalisé
et cohérent. La solution s’interface avec toutes
les solutions de gestion des informations et de sécurité
existantes dans l’entreprise pour remonter l’information
de risque ou de conformité ayant un véritable impact
sur l’activité, sous forme facilement compréhensible
(tableaux de bord, rapports, ..) et personnalisée aux dirigeants
et responsables des lignes d’activité.