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Aujourd’hui, 25 mai 2018, c’est en principe la journée où toutes les entreprises européennes devront être en conformité avec le RGPD, qui entre en vigueur ce jour… Que d’encre a coulé, que d’angoisses ont été parfois habilement orchestrées par des Marchands du Temple, contre lesquels la Cnil a mis en garde sur son site, pour révolutionner la protection et la sécurité des données personnelles en Europe. Une date symbolique, sans être un couperet pour les petites structures.

 

Ce jour est important, car, comme toutes les dates, il revêt un caractère symbolique : il y aura de fait un avant et un après RGPD. Et ce 25 mai 2018 marque effectivement d’une pierre blanche la prédominance d’une conception européenne de la protection des données personnelles, conception à laquelle l’affaire Facebook aura donné de manière brutale, mais sans doute heureuse, un sens particulier. Sens marqué par une vision moins mercantile des données personnelles, le respect de la vie privée des citoyens européens. Et, somme toute, le triomphe raisonné d’une histoire européenne fracturée de multiples fois, mais où la philosophie humaniste de l’Europe l’aura emporté. C’est un fait suffisamment important pour qu’on le souligne ici. Comme le dit Isabelle Falque-Pierrotin, Présidente de la Cnil, qui a beaucoup œuvré pour combattre les pratiques abusives de Facebook, l’une des principales artisanes du RGPD en Europe, et qui s’exprime en totale franchise dans notre Entretien à paraître dans le prochain numéro de Mag-Securs, « l’affaire Facebook marque la fin d’un cycle ».

Une obligation forte de sécurité des données 

Concernant les principales dispositions, elles ont tellement été débattues, critiquées ou mises en lumière, imprimées, commentées par les uns et les autres que nous n’y reviendrons pas, sauf peut-être sur l’obligation de sécurité des données qui s’impose maintenant de manière forte à toutes les entreprises européennes.

Enfin, ce Jour J, pour symbolique qu’il soit, ne marque tout de même pas un couperet fatidique pour les entreprises (et nous pensons surtout aux PME hexagonales dont la sécurité n’est pas le métier premier) qui n’auraient pas eu le temps de tout caler pour ce fameux jour J. Dans notre Entretien, la présidente de la Cnil a bien insisté sur une période transitoire, avec une appréciation au au cas par cas, pour les petites structures souvent débordées. Les critères qui seront pris en compte seront ceux de la bonne volonté, et de la mise en place progressive des outils et des démarches. C’est du simple bon sens de la part de notre autorité de régulation. La Cnil fournit par ailleurs gratuitement sur son site bon nombre de liens accessibles à partir de la page d’accueil (www.cnil.fr), réactualisés aujourd’hui, de façon à prendre les choses en main sans stress inutile. 

Et, dans le domaine de la sécurité, un peu de bon sens vaut mieux que de grands discours.




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Dossier

Droit d’accès et comptes à privilèges

Jacques Cheminat 0 145464
Equifax, Deloitte, Uber, les récentes violations de données ont souvent des techniques de piratages différentes, mais un élément commun, obtenir l’accès à des applications critiques comme les bases de données, les bases clients, les informations bancaires. En général ces programmes sont soumis à habilitation et rattachés à des comptes à privilèges. leur protection est donc une nécessité dans un monde de plus en plus ouvert et insécurisé. Dossier publié avec le concours de Kleverware.
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